Jacques-Benigne Bossuet (1627-1704)

Cet écrivain français, homme d’Église et prédicateur vécut au n°17, place des Vosges, de 1678 à 1682.

Très tôt il développe un grand talent d’orateur qui le mène, après avoir était prêtre, à devenir évêque à Paris où il émeut les foules par ses « Oraisons funèbres » en 1669. Il y fait sentir avec éloquence la vanité des grandeurs humaines et celles-ci lui apportent un grand succès auprès du roi Louis XIV. C’est en 1670 que Bossuet est nommé précepteur du fils du Grand Dauphin, le fils du roi. Il est admis à l’Académie française en 1671. De 1670 à 1679, Bossuet compose pour son élève royale des ouvrages de grammaire, d’Histoire, de Philosophie. Il connait de nombreuses querelles avec les protestants et les jansénistes en raison de son dogmatisme et de son orthodoxie concernant la foi, ainsi qu’avec le monde du théâtre que Bossuet à toujours combattu. 

Dans les dernières années de sa vie, il combat avec virulence les doctrines mystiques de Madame Guyon et se trouve engagé dans une lutte avec Fénelon. Appuyé par le roi Louis XIV, par Madame de Maintenon et par le cardinal de Noailles, archevêque de Paris, il obtient l’exil de l’évêque de Cambray ainsi que la condamnation de Fénelon et des Maximes des saints. Il est nommé conseiller d’État d’Église en 1697. Il meurt, malade de la pierre (lithiase urinaire) le 12 avril 1704 à Paris.