mardi 18 juin 2019 - Evènements

« Quelque chose en nous de De Vinci » de et par Stan

« Quelque chose en nous de De Vinci » de et par Stan

« Une chaise et un chapeau comme unique décor, Stan entre en scène en dansant sur un air de Michael Jackson pour emmener le public dans ses propres univers.

Au gré du spectacle, l’artiste aux multiples talents joue admirablement avec les mots et les personnages qu’il incarne. De la Joconde à la Vénus de Milo, de « l’homme enceint » au rappeur avéré, il met l’humour de manière subtile au service de la poésie de Rimbaud ou d’Edmond Rostand, avec une interprétation rappelant celle de Raymond Devos et la verve de Fabrice Luchini…

Stan danse et fait danser les mots… L’expression corporelle tient d’ailleurs une place importante dans son spectacle… La poésie dansée qu’il offre sur scène en est, aux dires des spectateurs, la plus belle des preuves. »

Nouvelle version du spectacle de Stan « Quelque chose en nous de De Vinci » au theatre La Nouvelle Seine, Péniche sur Berges,face au 3 quai de Montebello 75005 Paris
Reservations sur le site web du bar-restaurant : www.lanouvelleseine.com

Il a toujours eu en lui ce désir fou d’une autre vie, Christophe Carotenuto, alias Stan. Mille et un personnages l’habitent, qui investissent son corps d’une souplesse inouïe. Quelle maitrise, quel registre, de voix, de genres, les bras vous en tombent. Dommage de devoir coller des étiquettes. La sienne est « humoriste » et, certes, Stan a de l’esprit à revendre, dont les manifestations variées suscitent rires et applaudissements à tout bout de champ ! Le monsieur  frappe aussi et slame et hiphoppe… Et tout ça sur ses mots à lui, mais aussi ceux de Rimbaud, Shakespeare ou Tchekhov ! Car Stan, formé par Christian Benedetti au Conservatoire national de région de Marseille, a de la culture et une imagination fertile. Si vous ne l’avez pas vu en vendeuse marseillaise, en Joconde, en Vénus de Milo, en prof rigide, en femme enceinte ou en mot, oui en mot, pressez-vous de combler cette lacune. Elsa Granat, finement, le met en scène sans autre décor qu’une chaise et quelques couvre-chefs. Ce prodige n’a besoin de rien d’autre !