Cathédrale Notre-Dame de Paris

Cathédrale Notre-Dame de Paris 6 Parvis Notre Dame - Place Jean-Paul II 75004 Paris +33 / (0)1 53 40 60 80 Métro : ligne 1, stations Hôtel de Ville ou Châtelet
Ligne 4, stations Cité ou Saint-Michel
Lignes 7, 11 et 14, station Châtelet
Ouvert
Lundi - Vendredi
8:00 - 18:45
Samedi - Dimanche
8/00 - 19:15
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Cathédrale Notre-Dame de Paris

Le symbole du Paris médiéval

À l’emplacement de la cathédrale mérovingienne, l’évêque Maurice de Sully pose en 1163 la première pierre de Notre-Dame de Paris, audacieux projet dont la construction durera près de 200 ans. Ses dimensions gigantesques seront sans équivalent jusqu’aux cathédrales* d’Amiens et de Reims des années 1230 ; ses tours culminent à 69 mètres. Notre-Dame de Paris sera le plus grand édifice religieux occidental jusqu’au milieu du XIIIe siècle. Son plan est d’une grande modernité avec sa nef à cinq vaisseaux, sans transept saillant, et son choeur à double déambulatoire. Dans les années 1220-1230, les parties hautes sont reprises dans le nouveau style, le gothique rayonnant, pour donner plus de lumière au choeur.

Pendant la Révolution, la statuaire est endommagée. À partir de 1845, les architectes Viollet-le-Duc et Lassus sont chargés de la restauration de Notre-Dame et recomposent le décor sculpté. Depuis  1991, la cathédrale* est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco dans le site « Paris, rives de la Seine ».

Le théâtre d’un roman

Le célèbre roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, paru en 1831, obtient immédiatement un immense succès. Il correspond à un regain d’intérêt général de l’époque pour le Moyen Âge et ses monuments. Hugo situe une intrigue mélodramatique dans un cadre historique rendu saisissant par l’imagination du romancier. Il reconstitue autour de la cathédrale* la vie grouillante de Paris au XVe siècle. Une part importante de l’action du roman se déroule dans les tours et une place de choix est accordée aux cloches et à leur célèbre sonneur Quasimodo.

Les tours sont l’endroit privilégié de Notre-Dame, que Victor Hugo qualifie de « parties harmonieuses d’un tout magnifique ». La verve romantique et pittoresque de l’auteur attire l’attention sur le profond état de délabrement de la cathédrale* au début du XIXe siècle. Convaincu que « les grands édifices, comme les grandes montagnes, sont l’ouvrage des siècles », il participe à l’importante campagne qui aboutit à la restauration de Notre-Dame à partir de 1845. C’est la naissance d’une préoccupation patrimoniale et le début d’une politique en faveur de la restauration des monuments.