Tours

Tours constitue le point de départ idéal pour la découverte des châteaux de la Loire, édifiés pour la plupart sous la Renaissance par le Roi de France et sa cour.

Dès le 4ème siècle, la ville de Tours connut un rayonnement certain dans le monde de la chrétienté grâce à l’influence de Saint Martin, évêque de Tours, puis le culte de ses reliques dans la chapelle construite sur son tombeau. De nombreux pèlerins se pressèrent pour découvrir ce lieu qui devint rapidement incontournable.

Au 16ème siècle, Tours devint également l’asile de la royauté. Ainsi Charles VII, Louis XI, Charles VIII et François 1er y revinrent très régulièrement.
Tours connut à cette période un essor économique considérable avec le développement de l’industrie de la soie. A cette époque, il était vital de pouvoir développer ce secteur d’activité afin de lutter contre l’hégémonie italienne et tenter de rétablir une balance commerciale déséquilibrée par les importations coûteuses de l’étranger.

C’est dans ce secteur d’activité que différents foyers se développèrent dans le Royaume de France, notamment dans le quartier du Marais à Paris.

En 1603 furent ainsi installés les fondements d’une manufacture de tissage de soie, à l’initiative d’Henri IV sur le site de l’Hôtel des Tournelles (à proximité immédiate de l’actuelle place des Vosges, précisément entre la rue des Minimes et la rue d’Anjou). Un peu plus tard, fut construite la Place Royale (Place des Vosges) qui permit d’accroître l’activité de la manufacture tout en fournissant un cadre pour les fêtes, les célébrations publiques et la promenade. En 1607, la manufacture fut détruite pour rendre la place plus prestigieuse et permettre le développement d’un espace plus résidentiel.

Dans le secteur des arts, Tours fut un centre foisonnant et l’un des berceaux de la 1ère Renaissance française. Aujourd’hui encore, vous y découvrirez de nombreux vestiges tells que la Cloître Saint Martin ou l’Hôtel de Babou de la Bourdaisière, édifié sous François 1er par l’arrière grand père de Gabrielle d’Estrée.


Arnaud Sellier